Alors que les transports génèrent près d’un tiers des émissions à effet de serre en France, rendre sa flotte plus respectueuse de l’environnement est un enjeu capital pour une entreprise. D’autant plus que cette démarche de verdissement de la flotte peut venir en appui de la politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) déjà en place.

Un guide de la politique automobile pensé dans une démarche RSE

Le premier pas pour mettre une flotte automobile en phase avec les principes environnementaux de la RSE est la détermination d’une nouvelle politique automobile (car policy).

Celle-ci doit mettre en avant une transition progressive vers des véhicules moins énergivores et plus propres (par exemple, du diesel vers l’essence ou de l’essence vers les motorisations hybrides et électriques). Un enjeu d’autant plus important que les ZFE (zones à faibles émissions) se multiplient en France, favorisant les véhicules les plus propres, et sanctionnant les véhicules les plus polluants.

Dans le cadre de la nouvelle « car policy », des audits peuvent également permettre de diminuer la flotte et de repenser le partage des véhicules entre salariés.

Ces audits sont notamment judicieux si certains véhicules de la flotte sont sous-utilisés ou si la voiture n’est désormais plus l’option la plus rapide, la moins fatigante et la moins coûteuse. Il est possible alors d’inciter les employés à privilégier d’autres moyens de transport et de mettre en place un groupe de véhicules en libre-service qui pourrait favoriser le covoiturage.

Une réduction de la flotte automobile permet également de gagner de la place pour proposer d’autres d’autres moyens de transport, tels que le vélo ou la trottinette.

Une éducation à l’éco-conduite au sein de l’entreprise

Une flotte automobile plus responsable peut également passer par une éducation à l’écoconduite. En effet, le comportement du conducteur a un énorme impact sur la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre d’une flotte.

Une formation à l’éco-conduite auprès d’organismes spécialisés, dont Centaure est un des leaders, ou simplement une communication des bonnes pratiques peut permettre de transmettre les bons comportements aux collaborateurs. Avec pour conséquence une réduction de la consommation de carburant, mais également des frais d’entretien minorés et une sinistralité globale de la flotte en baisse.

Une stratégie pour recycler les déchets automobiles de la flotte

Le recyclage des pièces automobiles usées d’une flotte (comme les pneumatiques, par exemple) est également un véritable enjeu RSE à avoir à l’esprit. Une nouvelle fois, cela peut passer par l’éco-conduite. En limitant l’usure de la voiture et ainsi le nombre de déchets générés, elle permet de répondre à cet enjeu.

Mais aussi le recyclage des déchets automobile de types batteries, huiles moteur et autres pièces de rechange.

D’autres solutions peuvent être l’utilisation de pièces recyclées, le choix d’un véhicule dont la conception initiale favorise la revalorisation des déchets, ou encore l’intégration en prérequis dans le cahier des charges du respect des normes en matière d’environnement pour la sélection des fournisseurs de leasing.