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Dossier – La voiture électrique

Dossier – La voiture électrique

C’est en 1881 que Gustave Trouvé présente pour la première fois une voiture électrique à Paris. Au début du XXe siècle, les voitures électriques étaient très populaires mais leur faible autonomie a finalement laissé place aux voitures à combustion. Grâce aux récentes innovations technologiques et à la volonté des citoyens d’être plus responsables, on connaît ces dernières années un véritable essor de ce type de véhicule.

  • Quelle est l’autonomie d’une voiture électrique ?

    En moyenne, ces véhicules ont une autonomie de 300 km et peuvent atteindre jusqu’à 500 km pour certains modèles. La recharge d’une voiture électrique prend entre une heure et une journée suivant la capacité de la batterie et la performance des bornes de recharges.

    Certains facteurs peuvent influencer leur autonomie : le chauffage / la climatisation, le style de conduite (sportive, souple, économique), la vitesse la topographie des routes empruntées, la charge transportée (bagages, matériel ou passagers).

    Les phases de freinage, les phases de décélération (dans les pentes notamment) peuvent faire gagner en autonomie. Ce phénomène est dû au freinage régénératif.

    Selon une étude Ipsos de 2018, 8 automobilistes sur 10 roulent moins de 50 km/ jour (29 km en moyenne). L’autonomie de ces voitures apparait donc suffisante à l’usage quotidien.

  • Où brancher sa voiture électrique ?

    A la différence des véhicules thermiques, les véhicules électriques se ré-alimentent grâce à des bornes spéciales mises à disposition dans la rue, dans des parkings, ou que l’on peut installer chez soi.

    Fin 2021, le ministère de la transition écologique dénombrait près de 50 000 bornes de recharges sur le territoire métropolitain soit une augmentation de 52 % depuis le début de cette année.

    Afin d’encourager cette tendance, la loi prévoit que toutes les entreprises doivent alimenter leur parking avec un circuit électrique spécialisé afin de permettre la recharge des véhicules électriques ou hybrides. Au moins 5 % des places de parking sont destinées à accueillir les bornes de recharge électriques, avec un minimum d’une place. De plus, de nombreuses stations libre-service sont présentes, dans les grandes villes notamment.

  • Les aides pour l’acquisition d’un véhicule électrique

    Pour inciter les Français à passer à l’électrique et démocratiser cette pratique, l’État a mis en place deux aides financières : le bonus écologique jusqu’à 6 000 euros et la prime à la conversion qui peut atteindre 5 000 euros.

    Autre avantage économique, dans les grandes villes françaises, les stationnements en extérieur sont gratuits pour ce type de véhicules. A Paris, uniquement, cela concerne près de 130 000 places et 200 anciennes stations Autolib’ pour y stationner et se recharger.

Dossier – Le contrôle technique

Dossier – Le contrôle technique

Le contrôle technique contribue à améliorer l'état du parc automobile national. Les vérifications portent surtout sur le bon fonctionnement des organes essentiels du véhicule, liés à la sécurité et au respect de l'environnement. En 2019, près de 25 millions de contrôles techniques ont été réalisés en France. Pour vous simplifier cette démarche, Centaure reprend les points clés du contrôle technique.

  • Le principe

    Garder sa voiture en bon état, c'est économiser du carburant (une voiture mal entretenue peut en consommer jusqu'à 25 % de plus), c'est aussi diminuer le risque de pannes dangereuses ou gênantes, réduire les émissions de polluants et de CO2, améliorer la fiabilité et garantir de bonnes conditions de revente.

    Le centre de contrôle transmet au conducteur le diagnostic des déficiences et des problèmes détectés. Certains doivent impérativement faire l'objet d'une réparation ou d'un réglage suivi d'une contre-visite dans un délai de deux mois... Au final, le contrôle technique fournit l'assurance de rouler avec un véhicule plus sûr et moins polluant.

  • La réglementation

    C'est au propriétaire du véhicule de prendre l'initiative du contrôle. Tout retard constitue une infraction sanctionnée par une amende de 135 euros (90 € en cas de paiement immédiat) ! Et la carte grise peut être confisquée pendant 7 jours !

    Pour les contrôles techniques «  réguliers », comptez 4, 2, 2, 2... Le premier contrôle a lieu dans les 6 mois précédant le quatrième anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Bon à savoir : cette date figure sur la carte grise. Par la suite, le contrôle technique a lieu tous les 2 ans.

    Pour les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans (moins de 3,5 T), il faut rajouter le contrôle anti-pollution obligatoire. Il est spécifique aux véhicules utilitaires de moins de 3,5 T (camionnette, camping-car...). Le véhicule est à présenter au contrôle anti-pollution 10 mois après la date du contrôle régulier. Vous avez 2 mois pour le faire, au-delà vous risquez une amende.

    En cas de vente d'un véhicule de plus de 4 ans, le vendeur doit présenter à l'acheteur un certificat de contrôle technique de moins de 6 mois. Le coût de cet examen reste à la charge du vendeur.

    En revanche, certaines exceptions existent :
    - les véhicules du corps diplomatique,
    - les véhicules soumis à réglementation spéciale (les ambulances, les taxis, les voitures-écoles, les véhicules légers affectés au transport public...). Selon les cas, le nombre de points contrôlés, la périodicité des visites diffèrent.

Dossier – Les départs en vacances

Dossier – Les départs en vacances

Avant la détente, le changement d'air et le dépaysement promis, vous devrez affronter la route des vacances, souvent synonyme d'embouteillages, de chaleur et de stress... Centaure vous propose quelques trucs pour que votre voyage rime avec sérénité, confort et tranquillité !

  • Les risques

    Les mois d'été sont particulièrement «  accidentogènes ». En 2019, 940 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route en juillet, août et septembre. Ce risque d'accident est notamment dû au fait de la densification de la circulation et aux grands mouvements de départs et de retour de vacances.

  • Planifier son itinéraire

    Pour les grands trajets, l'autoroute reste le réseau routier le plus sûr : il y a 5 fois moins d'accidents sur autoroute. Entre 2000 et 2018, le nombre de tués sur autoroute a été divisé par plus de 2*. Cependant, les risques ne sont pas nuls. La somnolence au volant est la première cause d'accident sur autoroute. La somnolence est responsable de 1 accident mortel sur 3 sur autoroute, et la moitié des accidents liés à la fatigue surviennent sur des trajets de moins de 2 heures. Tous les conducteurs sont concernés même pour des trajets courts de moins de 2 heures.

    Pour plus d'informations sur le réseau autoroutier, visitez le site des sociétés d'autoroutes.

    Pour planifier votre trajet, vous pouvez avoir recours à Internet, ainsi vous pourrez visualiser votre parcours et estimer la durée de votre voyage. La carte routière est encore une bonne option. Enfin, si vous avez un GPS, pensez à renseigner votre destination à l'avance et non en roulant !

    Planifier son itinéraire, c'est également tenir compte des rythmes de chacun. Essayez dans la mesure du possible de prévoir votre déjeuner ou votre dîner, soit en préparant une glacière, soit en repérant où vous pourrez vous arrêter.

  • Partez reposé

    1 conducteur sur 2 réduit son temps de sommeil habituel au moment des départs en vacances, pour avancer l'heure du départ ou pour préparer le chargement du véhicule.

    Nous vous recommandons de faire une bonne nuit de sommeil avant de prendre la route. Une fois en voiture, n'hésitez pas à faire une pause dès que la somnolence commence à se faire sentir.

  • Adaptez votre conduite

    Adopter une conduite apaisée, voici la clé d'un long trajet en toute sécurité. Au programme : anticipation, respect des limitations de vitesse et des distances de sécurité, courtoisie avec les autres usagers... Sans oublier bien évidemment de veiller à ce que vos passagers soient bien ceinturés.

    Côté passager, le trajet peut aussi paraître interminable s'il est mal préparé. Au lieu de tout charger sur la lunette arrière, ou de saturer l'habitacle avec des bagages (qui peuvent se transformer en projectiles en cas d'accident), il est préférable d'opter pour un coffre de toit ou une petite remorque.

    Et pour vos enfants, n'oubliez pas les stores afin de les protéger du soleil, éventuellement un coussin de tête pour éviter qu'ils se fassent mal au cou. Prévoyez de quoi les occuper : consoles de jeu, jeux de société, lecteur DVD portables, chansons...

  • Un véhicule prêt pour un long trajet

    Il est capital de prendre la route à bord d'un véhicule bien entretenu. Concrètement, cela passe par la révision de la voiture avec un soin tout particulier aux pneus (pression, état, etc.) et au système de refroidissement. C'est aussi l'occasion de faire vérifier votre climatisation si votre véhicule en est équipé. Petit rappel avant de partir : pour voyager sereinement, partez bien chargé !

Dossier – Les engins de déplacement personnels motorisés ( EDPM)

Dossier – Les engins de déplacement personnels motorisés ( EDPM)

Trottinette électrique, hoverboard, gyropode ou encore skate électrique, ces nouveaux modes de déplacement sont apparus depuis quelques années dans le paysage urbain. Ils sont aujourd’hui le porte étendard de la mobilité douce.

L’apparition et le développement de ces mobilités alternatives dans les villes se justifient par leur caractère pratique, écologique et économique. Mais cet essor rapide a fait émerger des comportements à risques par manque de pratique et de connaissances des règles. En octobre 2019, le Code de la route a donc établi de nouvelles règles de circulation. Centaure fait le point sur ces règles :

  • Au niveau de l’équipement

    • L’engin doit être bridé à 25 km/h, si cela n’est pas le cas, il faut se rapprocher du vendeur ou du constructeur.
    • Le port du casque est fortement recommandé en agglomération ou sur les voies vertes et les pistes cyclables.
    • Le port de vêtements et équipements réfléchissants est fortement recommandé et est obligatoire la nuit et le jour lorsque la visibilité est réduite.
    • L’EDPM doit être équipé d’un avertisseur sonore (arrêté du 22 juillet 2020), d’un système de freinage (21 juillet 2020), de feux de position avant et arrière (arrêté 24 juin 2020), de dispositifs rétro réfléchissants (catadioptres).

  • Sur la route

    • La circulation des EDPM sur le trottoir est interdite.
    • Il est possible de stationner les engins sur le trottoir à condition que cela ne gêne pas les autres usagers.
    • En agglomération, il est obligatoire de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. A défaut, les EDPM peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h.
    • Si plusieurs conducteurs d’EDPM circulent en même temps, il est strictement interdit de rouler côte-à-côte.
    • Le transport de passager est interdit même s’il s’agit d’un mineur.
    • Tout remorquage et transport de charges sont interdits, seul un sac de petite taille est autorisé au niveau du guidon.
    • Les enfants de moins de 14 ans n’ont pas le droit de conduire ces engins, et ceux même sous la supervision d’un adulte.
    • Il est interdit de porter à l'oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son, ou d’utiliser le téléphone tenu en main. Cela permet à l’usager de rester attentif à son environnement.
    • Les EDPM sont soumis au Code de la route, ils doivent donc respecter ses règles tels que les signalisations, les panneaux, les marquages au sol ou encore les règles de priorité.

  • L’assurance

    Au même titre que les voitures, les motos ou encore les scooters, les EDPM sont des engins terrestres à moteurs et sont soumis au principe d’obligation d’assurance. Une assurance responsabilité civile est obligatoire afin de garantir les dommages pouvant être causés à autrui.

Dossier – Le téléphone au volant

Dossier – Le téléphone au volant

Le téléphone est devenu un outil incontournable, tant dans la vie privée que professionnelle. Mais attention, son utilisation est incompatible avec la conduite : téléphoner, avec ou sans kit mains libres, écrire un SMS ou programmer son GPS, distraient le conducteur et augmentent les risques d’accident. Les conducteurs qui téléphonent en conduisant ont ainsi 3 fois plus de risques d’avoir un accident.

  • Les risques

    La conduite demande une concentration de tous les instants. Lorsque le téléphone sonne, la concentration du conducteur est détournée de la route. Celui-ci n’a donc plus tous les réflexes et les capacités nécessaires à la conduite. Aujourd’hui, c’est près d’1 accident sur 10 qui est lié à l’usage du téléphone.

    Les statistiques sont particulièrement préoccupantes concernant la lecture ou l’écriture de SMS ou d’e-mail. En moyenne, l’attention du conducteur est détournée de la route pendant 5 secondes et le risque d’accident est alors multiplié par 23.

    L’utilisation du téléphone au volant altère le comportement du conducteur :

    • diminution de son attention,
    • altération des performances de conduite,
    • perte de mobilité du regard (moins de contrôles des angles morts),
    • augmentation du temps de réaction (en moyenne 50 %).

  • Que dit la législation ?

    Les kits mains-libres, oreillettes et casques sont, tout comme le téléphone, interdits au volant. L’utilisation de ces appareils est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

    Seuls l’usage du haut-parleur ou de dispositifs Bluetooth intégrés au véhicule sont autorisés.

    Par ailleurs, depuis 2020, la conduite avec le téléphone tenu en main peut entraîner la suspension du permis pendant 6 mois si le conducteur commet une autre infraction routière simultanément (excès de vitesse, non respect du feu rouge, dépassement dangereux...). 

    Les conducteurs de deux roues peuvent utiliser les systèmes intercom Bluetooth avec un dispositif d'écouteurs logés dans le casque, et non dans les oreilles.

    Les cyclistes n’ont, quant à eux, droit à aucun dispositif.

  • Quelques conseils

    La règle d’or est de ne jamais répondre lorsque l’on reçoit un appel ou message en conduisant.

    Si vous êtes cependant tenté de répondre, plusieurs solutions s’offrent à vous :

    • le mode silencieux,
    • le mode avion,
    • éteindre son téléphone.

    Pour utiliser correctement le GPS de votre téléphone, il est conseillé de rentrer son trajet avant de prendre la route et de poser le téléphone sur un socle adapté.

    En cas de communication urgente, garez-vous dans un espace sécurisé. Si vous êtes accompagné, demandez au passager de répondre ou de lire les messages ou mails.

    Enfin, certaines applications permettent de détecter lorsque la conducteur rentre dans une voiture et donc de basculer en mode silencieux automatiquement.

Dossier – La somnolence au volant

Dossier – La somnolence au volant

La somnolence au volant est la première cause d’accident sur autoroute. Un danger souvent difficile à évaluer pour les automobilistes, mais qui peut entraîner de graves conséquences, même sur de courts trajets.

La somnolence se traduit par une difficulté à rester éveillé, provoquant des risques d’endormissement. Elle se manifeste généralement par des bâillements répétés et des paupières qui s’alourdissent puis entraîne des périodes dîtes de «  micro-sommeils », d’une durée de 1 à 4 secondes.

https://youtu.be/zFt25DPcqKA

  • Les principales causes de la somnolence

    Le facteur principal responsable de cet état est l’accumulation du manque de sommeil, qui provoque une «  dette de sommeil ».

    Un repas trop riche avant de prendre le volant peut également entraîner l’endormissement. Surtout s’il est agrémenté d’alcool, même avec une consommation modérée. Par ailleurs, la climatisation et le chauffage, utilisés de manière excessive, peuvent être des facteurs aggravants, tout comme une mauvaise aération du véhicule.

    Autre cause possible : la monotonie du trajet, notamment lors des départs en vacances. En effet, 1 conducteur sur 2 réduit son temps de sommeil habituel à cette période, pour partir plus tôt ou pour prendre le temps de préparer le chargement du véhicule. 
     

    Enfin, certains médicaments présentent des risques pour la conduite. lls sont indiqués par ce pictogramme. Reportez-vous toujours à la notice avant de prendre la route.

  • Quelques chiffres à connaître

    • 13 % des conducteurs français déclarent avoir déjà eu ou failli avoir un accident à cause d'un assoupissement au volant (baromètre de la conduite responsable Fondation Vinci Autoroutes de 2019).
    • 17 heures de veille active sont équivalentes à un taux d’alcoolémie de 0,5 g dans le sang.
    • L’état de somnolence multiplie le risque d’avoir un accident par 8.
    • Les heures à risques sont situées entre 2h et 5h et entre 13h et 15h.
    • En roulant à 130 km/h, un conducteur parcourt 180 mètres pendant une période d’endormissement de 5 secondes.

  • Quels sont les premiers signes ?

    Écouter les signaux envoyés par le corps est le moyen le plus efficace de lutter contre la somnolence. Il est alors impératif de s’arrêter et de faire une vraie pause.

    Le clignement des yeux, les paupières qui s’alourdissent ou encore les bâillements successifs font partis des premiers signes d’alerte. Il est alors de plus en plus difficile de conserver un regard fixe et de se concentrer correctement sur sa conduite.

    Des douleurs peuvent également apparaître au niveau du dos. La nuque et les épaules se raidissent et le besoin de changer de position est incessant.

    Peu sollicitées, les jambes peuvent s’engourdir et accentuer alors l’inconfort en situation de conduite. Il est également possible de ressentir des fourmillements.

    Enfin contrairement aux idées reçues, les accidents mortels dus à la somnolence se produisent sur des trajets en ville (54 %) et lors de trajets courts (85 %) (Journal of sleep research 2010 Inrest / CHU de Bordeaux / INSERM / ASFA Paris France). La vigilance ne s’impose donc pas uniquement aux grands trajets type départ en vacances.

  • Comment prévenir la somnolence ?

    Pour éviter les risques liés à la somnolence, il est important de bien dormir avant de prendre la route. Une nuit de 7 heures minimum est vivement recommandée la veille du trajet.

    Si la somnolence se fait ressentir lorsque vous êtes en situation de conduite, arrêtez-vous dès que possible pour faire une pause sur une aire de repos ou dans un lieu calme et protégé. N’hésitez pas à sortir de la voiture et à vous relaxer. Pour cela, il est conseillé de marcher quelques minutes ou de faire quelques exercices, en vous étirant pour détendre vos bras et vos jambes. Respirez profondément, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche.

    Il est également recommandé de faire une sieste de 15 minutes. L’objectif n’est pas de s’endormir à tout prix, mais de se détendre et de se reposer. Étendez votre siège, fermez les yeux et relaxez-vous.

    Veillez également à ouvrir les portières pour aérer le véhicule et à bien vous hydrater en prenant une collation.

  • Les comportements à éviter

    Centaure s’engage pour sensibiliser les conducteurs aux risques routiers liés à la somnolence lors de ses formations. Bénéficiez de toute notre expertise et de notre savoir-faire pour mieux comprendre et prévenir l’état de somnolence sur la route

Dossier – La fiscalité des véhicules de société

Dossier – La fiscalité des véhicules de société

Les véhicules d’entreprises sont soumis à de nombreuses taxes, dont certaines évoluent rapidement. Centaure met à votre disposition un dossier sur les principales règles à connaître afin d’y voir plus clair.

  • La TVA

    Pour rappel, la TVA est un impôt général sur la consommation reversé à l’État, qui s’applique aux biens et services et qui est acquitté par le consommateur final. Mais ces derniers ne la paient pas directement : ce sont les entreprises qui la collectent et la reversent au Trésor Public.

    Pour les véhicules utilitaires

    Pour les voitures de société (voitures de deux places ne disposant pas de points d’ancrage permettant l’utilisation de sièges arrière) ou les véhicules utilitaires, la TVA est déductible sur l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion. Le vendeur doit être assujetti à la TVA (garage, société). En revanche, si la TVA ne figure pas sur la facture ou si le vendeur ne la reverse pas à l’État (achat à un particulier, à une entreprise étrangère…) elle ne sera alors pas récupérable.

    La location d’un véhicule utilitaire est également assujettie à la TVA. Il est possible de la récupérer seulement pour un véhicule utilitaire, et cela de manière mensuelle ou trimestrielle.

    Pour les véhicules de tourisme

    La TVA payée lors de l’achat d’un véhicule de tourisme par une entreprise n’est pas récupérable.

    Le plus souvent, la location d’un véhicule de tourisme ne bénéficie pas non plus de la récupération de la TVA. Cependant, elle peut être récupérée pour l’utilisation de véhicules de tourisme tels que les taxis, les VSL (Véhicules Sanitaires Légers), les auto-écoles et les voitures louées par des sociétés de location.

    La TVA et les carburants

    La TVA n’est, une fois de plus, pas récupérable sur l’essence et le super.

    Par contre, pour les voitures particulières ou à usage mixte consommant du gazole, vous pouvez récupérer la TVA à hauteur de 80% (depuis le 1er janvier 2001). Si ce sont des VUL ou des véhicules de société, vous pouvez la récupérer dans son intégralité.

    Dans le cas où votre véhicule fonctionne au GPL, au GNV ou à l’électricité, la taxe est également déductible en totalité.

  • La TVS

    La taxe sur les véhicules de société (TVS) est une taxe annuelle due par toutes les entreprises possédant ou utilisant des voitures particulières. Le montant de la TVS est déterminé, chaque année, en fonction des émissions de CO2 ou de la puissance fiscale, ou encore du nombre de véhicules ne faisant pas l'objet d'une exonération.

    Les véhicules concernés

    Les véhicules concernés par la TVS sont ceux dont la carte grise mentionne « VP », possédés ou pris en location plus d’un mois.

    Les véhicules exonérés

    Une exonération est possible, liée à l’activité de la société. Sont exonérés, de façon permanente, les véhicules propres (moins de 50g de CO2/km) ainsi que les véhicules destinés exclusivement :

    • à la vente,
    • à la location, si l’objet de la société est la location de véhicule,
    • au transport public (taxis),
    • à l’enseignement de la conduite automobile (auto-écoles) ou aux compétitions sportives.
    • Les véhicules hybrides sont exonérés de manière temporaire (pendant 2 ans).

    La déclaration

    La période d’imposition s’étend du 1er octobre de chaque année au 30 septembre de l’année suivante. Il faut déposer une déclaration n°2855 en un seul exemplaire au SIE (Service des Impôts des Entreprises) dont dépend la société. Le paiement de la taxe doit accompagner cette déclaration.

    Le calcul

    Il existe deux barèmes pour calculer la TVS.
    Le premier est un critère écologique (émissions de CO2), l’autre dépend de la puissance fiscale du véhicule.

    1. Le critère de l’émission de dioxyde de carbone (CO2)*
      Ce calcul s’applique aux véhicules mis en circulation depuis juin 2004 et possédés ou utilisés par la société à partir de 2006.
    2. Le critère de la puissance fiscale du véhicule
      Ce calcul s’applique aux véhicules mis en circulation avant le 1er juin 2004, possédés ou utilisés par la société avant 2006.

    Le critère de l’émission de dioxyde de carbone (CO2)

    Le critère de la puissance fiscale du véhicule

    Le cas particulier des véhicules loués

    Dans le cas d’un véhicule loué, la taxe est à la charge de la société locataire. L’application de la taxe se fait alors en fonction de la durée de location :

    • moins d’1 mois : exonération totale ;
    • entre 1 et 3 mois : la TVS est due pour un seul trimestre ;
    • plus de 3 mois : la taxe est due pour toute l’année.

     

     

  • Les mesures du Grenelle de l’environnement

    Le système du «  bonus-malus » écologique a été l’une des premières mesures du Grenelle de l’environnement. Ce dispositif a pour objectif d’inciter les acheteurs de véhicules neufs à orienter leur choix sur l’achat d’un véhicule à faible émission de CO2.

    La mesure a permis une réduction de 16% en moyenne des émissions de CO2 des voitures vendues, selon le gouvernement. L’objectif de 2020 a même été atteint dès 2011 : 130g de CO2/km.

    Le système bonus vise à récompenser, via une aide financière à l’achat ou à la location de longue durée (2 ans et plus), les acquéreurs de voitures neuves émettant le moins de CO2. Plus les émissions de CO2 du véhicule sont faibles, plus le bonus écologique est important. Les camionnettes électriques (émettant de 0 à 20g/CO2/km) ont également droit au bonus de 6300 euros.

    Le « bonus » est également étendu et applicable aux collectivités locales et aux flottes d’entreprises.

    Le malus écologique est une majoration du prix d’achat de 150 à 8000 euros. Si le véhicule acheté émet plus de 130 gCO2/km, il y aura un malus. Le coût du certificat d’immatriculation du véhicule sera majoré selon le taux d’émissions de CO2/km rejeté. Plus le modèle est émetteur de CO2, plus le malus augmente.
    Le malus s’applique aux véhicules immatriculés pour la première fois en France à partir du 1er janvier 2008.

    Bonus / malus

  • Les taxes associées au certificat d’immatriculation

    La taxe parafiscale

    Il s’agit d’une taxe additionnelle exigée à la délivrance des cartes grises pour les véhicules de transport de marchandises (véhicules utilitaires et industriels) et les véhicules de transports en commun de voyageurs (taxis).

    Elle est perçue au profit de l’AFT (l’Association pour le développement de la Formation professionnelle dans les Transports). La moitié des revenus de cette taxe est utilisée pour la formation professionnelle des jeunes de moins de 26 ans. Son prix est compris entre 34 et 285 euros.

    La taxe sur la carte grise et la taxe additionnelle

    La carte grise, appelée désormais certificat d’immatriculation, est soumise au paiement d’une taxe régionale, sauf pour les cas d’exonération. La taxe additionnelle à la carte grise (valable depuis le 1er janvier 2006 pour les véhicules les plus polluants) est supprimée en raison de l’instauration du bonus/malus écologique datant de fin 2007 sur les véhicules neufs.

    Attention : les véhicules d’occasion ré-immatriculés sont concernés par cette taxe spéciale «  carte grise ».

    Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une réception communautaire, le calcul de la taxe s’effectue selon les modalités suivantes :

    Taxe sur les véhicules ayant fait l'objet d'une réception communautaire

    Pour les autres véhicules, n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, le calcul de la taxe additionnelle s’effectue en fonction de la puissance fiscale : 

    Taxe additionnelle - puissance fiscale

Dossier – Le stress au volant

Dossier – Le stress au volant

Dans le cadre des missions qu'ils effectuent pour leur entreprise ou lors de leurs trajets domicile-travail, les salariés passent une partie importante de leur journée dans leur voiture. Ce sont donc les plus concernés par le stress au volant.

  • Définition et contexte

    Le stress est un état provoquant des dysfonctionnements physiques, psychologiques ou sociaux qui sont dus aux trop grandes exigences que l'on attend de nous.

    Lorsque le stress est ponctuel, il peut être positif : il développe alors une hormone appelée l'adrénaline. Par exemple, devoir faire une intervention dans une réunion peut provoquer ce qu’on appelle du «  bon stress » en donnant à l’orateur de l’assurance et en éveillant tous ses sens pour lui permettre de développer son sujet. Lorsque le stress atteint un niveau chronique, il devient négatif et peut avoir une incidence sur la santé. Une autre hormone est alors développée, le cortisol. C’est le « mauvais stress ».

    Le stress n’est donc pas une maladie. Rester dans un état de stress prolongé peut avoir des effets néfastes. Dans le cadre du travail, il a pour effet de réduire l'efficacité du salarié et peut causer des problèmes de santé (anxiété, dépression, peur, maladies cardio-vasculaires, prise de poids), ainsi qu’entraîner l’absentéisme.

    Au volant, le stress peut être particulièrement nuisible. En effet, il est, associé à la fatigue, l’une des principales causes d’accidents routiers professionnels (56%*). A noter que les accidents de la route sont et demeurent la première cause d’accidents mortels du travail.

  • Les salariés les plus touchés

    Il est difficile de connaître le profil type du conducteur stressé mais, d'après les recherches de Jean-Marc Bailet, docteur en Psychologie du conducteur, les hommes jeunes (jusqu'à 25 ans) ou de plus de 50 ans, cadres ou ouvriers, sont les plus angoissés au volant. «  Tout le monde est concerné, à des degrés divers et selon les situations », précise-t-il. « Le bon père de famille se rendant au travail peut devenir un vrai goujat au volant. La jeune femme active, mais sous pression dans son entreprise, transformera sa voiture en véritable défouloir, et insultera le premier conducteur commettant un écart. »

    Cependant, deux catégories se distinguent plus particulièrement. À savoir :

    • les VRP :
      Ils parcourent des milliers de kilomètres chaque année. Le stress des objectifs à atteindre, des journées sur les routes longues et intenses, de courtes nuits… en font la catégorie la plus touchée.
    • les cadres :
      Ils parcourent des distances nettement plus grandes que les autres catégories de salariés. Habitués à un "zapping permanent", ils ont du mal à gérer leur temps et à se déconnecter, accumulant stress et fatigue.

    On observe également une différence flagrante entre les cadres hommes et femmes. Les cadres masculins utilisent largement le concept du "bureau mobile" et n'hésitent pas à continuer de travailler en voiture : réunion téléphonique, consultations de mails…

    Les femmes, quant à elles, sont plus distraites lors des trajets de retour, car leur état d’esprit change et elles pensent alors aux tâches familiales à effectuer avant la fin de la journée.

     

  • Les principales causes du stress

    Les causes du stress au volant sont tout d’abord les trajets domicile-travail. L’épreuve de la conduite est alors plus difficile pour les salariés, qui font également une course contre la montre pour arriver à l’heure aux rendez-vous professionnels et autres réunions matinales, ou  pour rentrer après une longue journée de travail.

    Autres facteurs de stress dans tous les trajets du quotidien : les mauvaises conditions de circulation (embouteillages), ne pas trouver son chemin, composer avec le comportement des autres usagers ou avec ses passagers (enfants, proches…), chercher une place de stationnement, les intempéries, la conduite de nuit…

  • Les conseils pour restez zen

    Il faut savoir se déstresser avant de prendre le volant et se mettre dans les meilleures conditions physiques et intellectuelles.

    Quelques conseils pour limiter les risques :

    • n'hésitez pas à vous coucher tôt et dormir au minimum 7h par nuit,
    • prenez le temps de bien déjeuner le matin,
    • apprenez à vous détendre avec des pauses flashs de quelques minutes ou des exercices physiques relaxants,
    • évitez de prendre les appels téléphoniques lors de vos trajets (ces derniers doivent être synonymes de concentration ou de détente). C'est seulement arrivé à l'entreprise que votre journée professionnelle doit commencer,
    • organisez vos trajets et privilégiez les départs la veille (plutôt que le matin) lorsque vous avez de longs trajets à faire,
    • pour vos repas, privilégiez une vraie pause avec un menu équilibré avant de reprendre la route,
    • managez vos déplacements (limiter le nombre de rendez-vous, répartir les missions aux personnes qualifiées, anticiper les conditions météorologiques, les difficultés de circulation…),
    • utilisez à bon escient les systèmes d’aide et d’assistance à la conduite (ABS, régulateur de vitesse…). Ils permettent d’alléger la charge mentale générée par la conduite.

    N'oubliez pas qu'il existe également d'autres moyens pour vous déplacer tels que le covoiturage.

  • Que faire si l'on se sent stressé ?

    Si vous ressentez un état de fatigue et de stress chronique, consultez votre médecin au plus vite.

    Vous pouvez également en parler à la médecine du travail lors de votre visite médicale obligatoire ou en prenant rendez-vous.   

    Dossier réalisé en collaboration avec Mr Jean-Marc BAILET
    Docteur en psychologie du conducteur
    www.autocontrolstress.com

Dossier – La conduite en hiver

Dossier – La conduite en hiver

La période hivernale est source de tracas pour les automobilistes : conditions météorologiques dégradées, faible luminosité, fatigue. Les voitures sont également mises à rude épreuve. Centaure vous donne quelques conseils pour mieux anticiper cette période et surtout limiter les risques.

  • Les risques inhérents à l'hiver

    Ils sont principalement liés aux conditions météorologiques et à la luminosité. On distingue :

    • la pluie : assez fréquente en hiver, elle rend les conditions de circulation difficiles, notamment en dégradant les conditions de visibilité, et en réduisant l'adhérence (ce qui allonge les distances de freinage),
    • le brouillard : souvent localisé, il réduit considérablement la visibilité et accroît la fatigue nerveuse et visuelle,
    • le vent : en rafales ou en bourrasques, il provoque des écarts de trajectoire et peut générer des obstacles sur la chaussée (branchage, objets divers…),
    • la neige : elle rend les conditions de circulation très difficiles avec, à la clé, une adhérence fortement dégradée (propice aux pertes de contrôle) et une visibilité diminuée,
    • le verglas : cauchemar des automobilistes, il est souvent peu visible et provoque des sorties de route et des pertes de contrôle.

     

  • La réglementation

    Même si c'est au conducteur d'adapter sa conduite, le Code de la route met en place une signalisation générale et impose le respect de certaines règles de sécurité.

    Voici les panneaux qui prennent un sens particulier en hiver :

    chaussée glissante Panneau de danger annonçant une chaussée particulièrement glissante

    Vent latéral fort Panneau de danger annonçant une zone de vent latéral

    obligation d'allumer vos feux Panneau d'obligation d'allumer ses feux de croisement

    chaines obligatoires Panneau d'obligation de monter des chaînes à neige sur au moins deux roues motrices.

    La vitesse va également avoir un rôle très important. Nous vous rappelons que les vitesses maximales autorisées sont les suivantes :

    • 110 km/h sur les autoroutes par temps de pluie.
    • 100 km/h sur les routes à chaussées séparées (2x2 voies).
    • 80 km/h sur les routes nationales.
    • 50 km/h quel que soit le réseau si la visibilité est inférieure à 50 m.

    Bien évidemment, nous vous incitons à toujours adapter votre vitesse en fonction de votre état et de vos conditions de circulation.

    Enfin, l'éclairage va jouer un rôle important :

    feux positionLes feux de position doivent être allumés dés la tombée de la nuit et de jour par temps de pluie, avec les feux de croisement. Lorsque la chaussée est suffisamment éclairée en agglomération, il est possible de rouler en feux de position seulement.
    feux de croisementLes feux de croisement doivent être utilisés dès la tombée de la nuit, lorsque la chaussée n'est pas suffisamment éclairée. Ils peuvent être utilisés de jour comme de nuit quand la visibilité est réduite ou inférieure à 150 m (et par temps de brouillard, de pluie ou de neige).
    feux de routeLes feux de route doivent être utilisés pour circuler de nuit sur route non éclairée (ou mal éclairée) : attention à ne pas éblouir les autres usagers.
    feux de brouillard avantLes feux de brouillard avant ne doivent être utilisés qu'en cas de brouillard ou de chute de neige. Si vous croisez, dépassez ou suivez un autre véhicule, vous ne devez garder que les feux de croisement.
    feux de brouillard arrièreIls ne peuvent être utilisés qu'en cas de brouillard ou de chute de neige. À noter, Il est interdit de les utiliser par temps de pluie, sous peine d'amende

     

  • Adaptez votre conduite

    En hiver, on ne conduit pas comme en été ! Adoptez le bon comportement :

    • adaptez votre vitesse au trafic, aux conditions météorologiques et à la luminosité ;
    • restez vigilant pour anticiper les réactions des autres automobilistes ;
    • utilisez vos feux à bon escient pour mieux voir et surtout mieux être vu.

    Il convient également de planifier et d'optimiser ses trajets. Dans la mesure du possible, il est préférable de grouper les rendez-vous d'une même zone géographique en évitant les heures de pointe, de préparer son itinéraire à l'avance, de consulter la météo avant de partir... Et puis si les conditions sont vraiment extrêmes et dangereuses, il reste l'option des modes de transport alternatifs (train, avion...).

    Découvrez nos conseils pour adopter le bon comportement sur la route de l'hiver dans notre tuto vidéo !

    https://youtu.be/JvFQikeTOXI

     

     

  • Vérifiez l'état et le fonctionnement de votre véhicule

    Amenez régulièrement votre véhicule en révision (voir les dates prévues dans votre carnet d'entretien) et apportez une attention toute particulière aux éléments suivants :

    • les freins : leur équilibre est déterminant sur chaussée glissante ;
    • l'éclairage : capital en hiver puisque les journées sont plus courtes (pensez à vous équiper d'une boîte d'ampoules de rechange) ;
    • les essuie-glaces : 90 % de nos actions sont déterminées par ce que nous voyons ! À l'heure de la pluie et de la neige, il est fondamental de changer ses balais d'essuie-glaces.
    • l'état et le gonflage de vos pneumatiques : chaussée mouillée, enneigée ou verglacée risquent de mettre à mal l'adhérence de votre véhicule… alors offrez-vous de bons pneus ! Et n'oubliez pas de vérifier leur pression au moins une fois par mois (y compris celle de votre roue de secours). Quant à vos pneus neufs, en priorité à l'arrière. Nous vous recommandons également si possible de faire monter des pneus neige. Ces derniers vous offriront une bien meilleure adhérence.

    Pensez également à laver votre véhicule : sel et peinture ne font pas bons ménage ! Profitez-en pour nettoyer vos optiques de phares pour mieux voir et se faire voir par les autres usagers.

  • Munissez-vous des accessoires de l'hiver !

    Centaure vous conseille d'avoir toujours dans votre voiture :

    • une raclette pour dégivrer votre pare-brise le matin. Vous pouvez aussi utiliser une bombe antigivre pour éviter de gratter…
    • un liquide lave-glace résistant au gel : très pratique pour nettoyer votre pare-brise ;
    • des chaînes (notamment si vous habitez dans une région montagneuse) ;
    • une couverture, un plaid ou un manteau chaud : ces accessoires vous serviront au cas où vous tomberiez en panne et auriez besoin de quitter votre véhicule ;
    • une lampe torche avec des piles de rechange : n'oubliez pas que la nuit tombe vite en hiver et qu'une situation anodine (exemple un pneu crevé) peut vite se transformer en cauchemar la nuit ;
    • un chargeur de téléphone* : autant être prévoyant en ayant dans votre véhicule de quoi recharger votre mobile. Il n'y a rien de plus rageant que de ne pouvoir prévenir un proche ou les secours à cause d'une batterie déchargée.

    * Attention, il ne s'agit pas d'une incitation à téléphoner au volant ! Vous n'êtes pas sans savoir que le téléphone portable tenu en main est interdit et que le risque d'accidents est multiplié par 5. Lorsque vous rechargez votre mobile dans votre voiture, veillez à ce qu'il soit correctement fixé ou retenu. Il pourrait se tranformer en un dangereux projectile en cas de choc.

     

Dossier – Les médicaments et la conduite

Dossier – Les médicaments et la conduite

La conduite automobile nécessite une vigilance de tous les instants pour assurer sa propre sécurité et celle des autres. La prise de médicaments peut altérer l'attention, entraîner des effets secondaires et avoir des conséquences dramatiques sur la conduite. Centaure fait le point et vous aide à limiter les risques.

  • Les risques

    Les études montrent que 10 % des conducteurs blessés ou tués étaient sous l'emprise de médicaments psychotropes, c'est-à-dire agissant sur le système nerveux (tranquillisants, somnifères et anti-dépresseurs).
    Les principaux risques liés aux médicaments sont :

    • la somnolence avec, à la clé, inattention, ralentissement de la prise de décision et des réflexes. Ces effets dits «  sédatifs » multiplient par 2 à 5 le risque d'accident ;
    • l'excitation qui peut se manifester par l'euphorie et l'altération des capacités de jugement ;
    • la perturbation des sens : trouble de la vue, de l'équilibre, etc.

    La conduite sous l'emprise de médicaments vous fait courir de vrais risques !

  • Rappel du contexte légal

    Le code de la santé publique : Le patient, en vertu de la loi du 4 mars 2002, doit être informé par le professionnel de santé sur le traitement envisagé et sur ses éventuelles conséquences. En cas de litige, il appartiendra au professionnel ou à l'établissement de santé d'apporter la preuve par tout moyen que l'information a bien été donnée.

    L’aptitude physique : La liste des affections médicales incompatibles avec l'obtention ou le maintien du permis de conduire est fixée par arrêté du 31 août 2010. Il existe de nombreux cas où les effets d'un médicament sur les capacités de conduite et le retentissement de la pathologie sont interdépendants. En l'état actuel de la législation, aucune dérogation au secret médical n'est possible, y compris vis-à-vis des membres de la famille.
    Le saviez-vous : malgré l'information qui vous est due et dans tous les cas, vous, en tant que conducteur, avez une responsabilité directe à suivre l'avis médical reçu. Si vous souhaitez contester un avis médical, vous pouvez vous adresser à la commission médicale départementale de votre préfecture.

  • Cinq étapes pour limiter les risques !

    1) Signalez à votre médecin ou à votre pharmacien que vous conduisez !

    N'hésitez pas à signaler au médecin, lorsqu'il réalise son

    ordonnance, ou à votre pharmacien, lorsqu'il vous délivre un médicament (avec ou sans ordonnance) que vous conduisez. Ils pourront ainsi vous proposer le ou les médicament(s)qui altérera(ont) le moins vos capacités de conduite.

    2) Suivez le pictogramme sur les boîtes ! 

    Si l'un des trois pictogrammes suivants y figure, cela signifie que vous devez adapter votre comportement en fonction du niveau de risque qu'il représente.

    3) Lisez la notice !
    Cherchez la rubrique «  Conducteurs et utilisateurs de machine » ; cette dernière vous concerne. De même, lisez avec attention les paragraphes « mise en garde / précautions d'emploi » et « effets indésirables » pour vérifier s'il n'y a pas de contre-indications avec la conduite.

    4) Conformez-vous à l'ordonnance ou à la notice
    C'est une question de bon sens ! Ne modifiez pas les doses : vous risqueriez d'augmenter les effets indésirables en perdant le bénéfice du traitement. De même respectez les heures et les conditions de prise.

    5) Avec les médicaments, pas de mélanges !
    Évitez de consommer de l'alcool et des drogues (y compris le cannabis) avec les médicaments. Vous risqueriez de décupler et/ou d'aggraver les effets indésirables.

     


     

Sachez vous remettre en question

Si vous êtes malade et sous traitement, tenez-en compte. Au volant, cela signifie adapter sa conduite à son état physique en ralentissant, en conservant des distances de sécurité plus importantes.
Ne prenez pas le volant ou arrêtez de conduire lorsque votre état l'impose : grosse fatigue, tremblement, fièvre, difficulté à vous concentrer, état nerveux, euphorique ou agressif.

Dossier – Que faire en cas d’accident ?

Dossier – Que faire en cas d’accident ?

Avec la croissance du trafic, les risques d'être témoin direct d'un accident de la route augmentent. Que faire face à un accident ? Quel comportement adopter ? Y a-t-il des choses à ne pas faire ? Autant de questions que Centaure reprend point par point.

  • Vous êtes témoin d'un accident

    Votre premier réflexe doit être de vous arrêter, de ne pas paniquer et d'apprécier la situation dans son ensemble. Attention également au risque de suraccident (accident venant en aggraver un ou plusieurs précédents tel que les carambolages).

  • Vous êtes impliqué dans un accident

    Le fait de ne pas vous arrêter constituera un délit de fuite passible d'une amende de 30 000 € et de deux ans d'emprisonnement. Autant assumer ses actes. D'autant plus que les conséquences d'un délit de fuite aggraveront sensiblement la ou les sanctions prononcées à votre encontre.

  • Une règle à retenir : protéger, alerter et secourir !

    1ère étape : Protéger les lieux de l'accident afin d'éviter le suraccident :

    • mettre à l'abri les autres témoins ou les personnes valides (derrière la glissière de sécurité sur l'autoroute) ou sur le bas-côté de la route ;
    • signaler la zone d'accident avec un triangle de présignalisation placé à 200 m environ de l'accident ;
    • garer les véhicules correctement : ne pas les laisser en plein milieu de la chaussée, allumer les feux de détresse ;
    • couper le contact du ou des véhicule(s) accidentés ;
    • veiller à ce que personne ne fume sur la zone d'accident. Le risque incendie n'est jamais nul.

     2e étape : Alerter. Plus les secours arrivent vite, plus il sera possible de sauver des vies.

    • sur autoroute, utilisez les bornes d'appel d'urgence. Le téléphone portable, sur autoroute notamment, n'est pas une solution et complique souvent le travail des secours.
    • en dehors du réseau autoroutier, un seul numéro à retenir : le 112. Il s'agit d'un numéro d'appel d'urgence européen valable dans les États membres de l'Union européenne. Il concerne les cas d'accident, d'agression, ou encore toute autre situation de détresse.

     Votre message doit être simple et clair. Il doit préciser le lieu, le nombre et le type de véhicules impliqués (si un véhicule contenant des matières dangereuses est impliqué, communiquez les symboles de danger et les numéros figurant sur les plaques orange), le nombre et l'état des victimes, la position des blessés (intérieur ou extérieur des véhicules, personnes prisonnières du ou des véhicules).

     

    Rappel : A titre indicatif, voici les numéros à retenir :

    112 : le numéro d'urgence européen
    15 : le SAMU, urgences médicales
    18 : les pompiers
    17 : la police

    3e étape : Secourir. Les premiers gestes peuvent sauver en attendant les secours.

    Si vous êtes titulaire d'un brevet de secourisme, commencez les gestes de premiers secours en cas d'accident corporel (placement des éventuels blessés en position latérale de sécurité, massage cardiaque, arrêt d'une hémorragie). Si vous n'êtes pas titulaire du brevet de secourisme, contentez-vous de couvrir les blessés, de leur apporter un réconfort moral avant l'arrivée des secours et de respecter quelques grands principes :

    • ne jamais déplacer un blessé, sauf en cas d'extrême urgence : risque de noyade, incendie ;
    • ne jamais enlever le casque d'un motard suite à un accident ;
    • ne pas enlever les vêtements d'une personne brûlée ;
    • ne jamais donner à boire à un blessé. 

Dossier – La conduite sous la pluie

Dossier – La conduite sous la pluie

La conduite sous la pluie n'est jamais très agréable ! Les intempéries perturbent notre façon de conduire et nos repères. Toutefois, certaines précautions simples et concrètes permettent de limiter efficacement les risques.

  • Les risques

    Il est indispensable d'effectuer régulièrement des contrôles sur les balais d'essuie-glaces (état et propreté des lames), sur les pneumatiques (usure, état et pression) et sur l'éclairage.  

  • La réglementation

    Quand la visibilité est réduite par temps de pluie, vous devez utiliser les feux de croisement. Les feux arrière de brouillard sont formellement interdits car ils éblouissent les autres usagers de la route.
    Sans compter que vous devez ajuster votre vitesse sur route mouillée :

    • sur autoroute : 110 km/h,
    • sur voie expresse : 100 km/h,
    • sur route nationale : 80 km/h.

    Le saviez vous ?
    Lorsque la visibilité est réduite à 50 m ou moins à cause du brouillard, d'une averse de grêle ou d'une forte pluie, la vitesse est limitée à 50 km/h quel que soit le réseau utilisé (autoroutes, voies express, nationales).

  • Une vigilance de tous les instants

    Voici quelques conseils simples et concrets à mettre en pratique :

    • aérer l'habitacle pour éviter la formation de buée,
    • allumer les feux de croisement,
    • adapter sa vitesse,
    • anticiper en regardant au loin devant-soi et ménager une distance de sécurité suffisante (un espacement de 3 secondes entre votre véhicule et celui qui vous précède garantit un arrêt sans risque en cas de problème). Anticiper, c'est également guetter les indices utiles : plus les traces laissées par les autres véhicules sont larges, plus il y a d'eau sur la chaussée et plus il est nécessaire de réduire sa vitesse.
    • éviter de surprendre les autres usagers. Pour cela, il est recommandé de ne pas ralentir brusquement et de préciser suffisamment à l'avance ses intentions via le clignotant en cas de changement de direction.

  • Un entretien régulier

    Il est indispensable d'effectuer régulièrement des contrôles sur les balais d'essuie-glaces (état et propreté des lames), sur les pneumatiques (usure, état et pression) et sur l'éclairage.  

Dossier – L’éco-conduite

Dossier – L’éco-conduite

La conduite économique, ça se travaille ! En modifiant quelque peu ses habitudes, il est possible de réaliser des économies substantielles et de gagner en confort, en sécurité et en sérénité. Centaure vous donne quelques conseils pour limiter l'impact environnemental de vos déplacements.

  • Un constat

    En France, les transports demeurent le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre (GES) représentant 31 % des émissions, dont plus de la moitié liée à l'usage de la voiture individuelle.


    À ce jour, 80 % des déplacements de personnes se font en voiture, 10 % en train et 5,5 % en avion. Le domaine des transports représente 66 % de la consommation de pétrole. Les véhicules particuliers sont responsables de plus de la moitié des émissions de CO2 et les trois quarts de ces émissions correspondent à des trajets de moins de 100 km.

    Les automobilistes, à titre professionnel et/ou personnel, peuvent, à leur niveau, par leur comportement et leur style de conduite, jouer un rôle pour réduire leur consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre.

  • Que sont les gaz à effet de serre ?

    En majorité, les gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane (CH4).

    L'effet de serre est un processus naturel. Schématiquement, l'effet de serre permet de piéger la chaleur du soleil dans les couches basses de l'atmosphère et de maintenir une température moyenne sur la planète nécessaire à la vie.

    Une augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère participe au réchauffement climatique.

  • La conduite économique en 8 points essentiels

    L'éco-conduite est un comportement de conduite citoyen permettant de réduire sa consommation de carburant (jusqu'à 15 % d'économie), de limiter l'émission de gaz à effet de serre, et de réduire le risque d'accident (de 10 à 15 %).

    1/Contrôlez régulièrement la pression des pneumatiques. Le sous-gonflage est dangereux pour votre sécurité mais peut aussi augmenter jusqu'à 8 % votre consommation de carburant.

    2/Chargez votre voiture à bon escient. Dans la mesure du possible, chargez vos objets dans le coffre. Si vous devez charger sur le toit préférez un coffre de toit. Prenez soin de démonter vos galeries au besoin. Vous pourrez économiser jusqu'à 7 % de carburant.

    3/ Utilisez la climatisation de façon raisonnable. Aérez votre véhicule avant de partir et réglez votre climatisation de 4 à 5 degrés maximum en dessous de la température extérieure. La climatisation entraîne une surconsommation des moteurs de +10 % à +30 %, selon les usages et la température. Évitez également de rouler fenêtres ouvertes : à vitesse élevée, la résistance à l'air sera augmentée ce qui vous fera consommer plus.

    4/ Éteignez votre moteur à l'arrêt pour les arrêts de plus de 20 secondes.

    5/ Réduisez légèrement votre vitesse, en réduisant votre allure (10 à 20 km/h), notamment sur les grands axes, vous pourrez économiser jusqu'à 20 % de carburant et ne perdrez que quelques minutes.

    6/ Ne poussez pas les rapports. Accélérez franchement et passez la vitesse supérieure autour de 2 500 tours/minutes pour un véhicule à essence et autour de 2 000 tours/minutes pour un véhicule diesel.

    7/ Privilégiez les phases de décélération. Ne conduisez pas au point mort (c'est-à-dire en ramenant le levier de vitesse au neutre). Contrairement aux idées reçues, vous n'économiserez pas de carburant. Au contraire, rappelez-vous que rapport engagé et pied relevé de l'accélérateur coupent l'injection, donc la consommation.

    8/ Anticipez le trafic et les réactions des autres usagers. Il ne sert à rien d'accélérer sans raison. Roulez de façon souple et apaisée en conservant vos distances de sécurité. Rappelez-vous qu'une conduite agressive ou virile peut entraîner une surconsommation de l'ordre de 40 % ?

  • Le saviez-vous :

    Eco étiquettesDepuis mai 2006, l'étiquette voiture «  Consommation et émission de CO2 » est obligatoire et doit être apposée sur chaque voiture particulière neuve ou affichée près de celle-ci, de manière visible dans tous les lieux de vente en France.

    Depuis juillet 2016, cette étiquette est complétée par un “Certificat de la qualité de l’air”, la pastille Crit’air qui permet de distinguer les véhicules les moins polluants sur la route. Ce certificat qualité de l’air est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité et lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de pics de pollution.

Dossier – L’alcool au volant

Dossier – L’alcool au volant

L'alcool au volant est encore la première cause d'accidents mortels sur la route. Si les jeunes sont surreprésentés, notamment les nuits de week-end, chacun d'entre nous est concerné. Voici les points essentiels à retenir et le comportement à adopter pour limiter les risques.

  • Les risques

    Avec un taux d'alcoolémie de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang, le risque d'accident mortel est multiplié par 2. Avec un taux d'environ 0,8 gramme d'alcool par litre de sang, le risque d'accident mortel est multiplié par 10.

  • Les effets de l'alcool sur l'organisme

    La consommation d'alcool entraîne :

    • une diminution des réflexes et donc un temps de réaction élevé qui peuvent rapidement générer des situations à risques,
    • une baisse de vigilance : euphorie, tristesse, hyperconfiance. L'alcool agit sur le comportement : les jugements sont moins sûrs, l'autocontrôle devient plus difficile. Cela se traduira par une sensation de maîtrise.
    • la diminution des principaux sens. L'alcool diminue considérablement le champ de vision, entraîne une difficulté à évaluer les distances, une sensibilité aux phares des voitures qui éblouissent plus facilement. L'alcool altère aussi les capacités motrices : troubles de l'équilibre, de l'élocution…

    En moyenne, le taux d'alcoolémie grimpe entre 0,20 g/l et 0,25 g/l à chaque verre (dose bar soit 10 g d'alcool pur) selon l'âge, le sexe du sujet. Il faut en moyenne entre une demi-heure et une heure pour que l'alcool passe dans le sang. À l'inverse, l'élimination de l'alcool est plu

  • La réglementation

    Le taux d'alcoolémie se mesure en milligramme d'alcool par litre d'air expiré. La limite est fixée à 0,25m g/l, ce qui correspond à 0,50 g d'alcool par litre de sang. Pour les permis probatoires, la limite est fixée à 0,1 mg/l d'air expiré, soit 0,2 g d'alcool par litre de sang.

    Le contrôle est réalisé via un éthylomètre qui mesure précisément la quantité d'alcool par litre d'air expiré.

    Rappel des amendes encourues en cas de contrôle positif :

    • entre 0,5 g/l et 0,8 g/l (0,25 à 0,40m g/l) et dès 0,2 g/l de sang pour un conducteur de transport en commun et un conducteur en permis probatoire : contravention 5e classe, 135 euros d'amende (forfaitaire), 6 points en moins (donc plus de permis si vous êtes conducteur novice et/ou soumis au permis probatoire), 3 ans de suspension de permis, immobilisation du véhicule, placement en cellule de dégrisement si personne ne peut prendre le volant.
    • supérieur à 0,8 g/l (0,40 mg/l) : délit. De 4 500 euros d'amende à 9 000 euros en cas de récidive, 6 points en moins, 3 ans de suspension/annulation de permis, immobilisation/confiscation du véhicule, placement en cellule de dégrisement si personne ne peut prendre le volant, jusqu'à 4 ans d'emprisonnement.

    ATTENTION, sous l'emprise de l'alcool et en cas d'accident, l'assureur peut également se désengager et donc ne pas prendre en charge les réparations et les frais de défense devant le tribunal correctionnel ou résilier le contrat.

  • Des solutions simples

    Pour éviter de se mettre en infraction et pour limiter les risques, organisez-vous :

    • dans la mesure du possible, évitez de prendre le volant en ayant consommé de l'alcool.
    • si vous le pouvez, désignez quelqu'un pour ramener la voiture.
    • prévoyez un mode de transport alternatif (taxi ou transport en commun).

Dossier – Les nouvelles technologies

Dossier – Les nouvelles technologies

Depuis quelques années, le véhicule est devenu un concentré de technologie. Souvent mises en valeur sur les véhicules haut de gamme, les aides à la conduite se démocratisent. Sans avoir la volonté de réaliser un recensement exhaustif, Centaure passe en revue quelques-uns de ces équipements.

  • Le régulateur et le limiteur de vitesse

    Régulateur de vitesseLe régulateur stabilise et maintient une vitesse programmée. Vous réglez la vitesse à laquelle vous voulez rouler via des boutons placés soit près du volant soit sur ce dernier et ensuite, l'électronique prend le relais. Plus besoin d'appuyer sur l'accélérateur ni sur le frein pour conserver sa vitesse. Selon les modèles, le conducteur peut reprendre le contrôle de sa vitesse à tout instant soit en désactivant le système, soit en agissant sur les pédales d'accélérateur ou de frein.

    Le saviez-vous : le régulateur uniformise la consommation de carburant en lissant les phases d'accélération et de décélération. Utilisé à bon escient, il participe à l'éco-conduite.

    Limiteur de vitesseLe limiteur de vitesse permet, lui, de ne pas dépasser une vitesse maximale programmée. Le conducteur la programme à l'aide des boutons placés sur le volant. Il conduit comme d'habitude, le véhicule répond aux sollicitations de la pédale d'accélérateur, mais à l'approche de la "vitesse programmée", un point dur se forme sur la pédale d'accélérateur. En cas de besoin de puissance (dépassement ou autre), il pourra toujours en accélérant fort dépasser la vitesse programmée.

  • Les aides au freinage

    Les aides au freinage permettent de pallier les éventuelles déficiences du conducteur et d'assurer, quelle que soit la géographie de la route un freinage optimal. Voici les principales aides au freinage :

    • l'AFU (aide au freinage d'urgence) : l'AFU accentue la pression de freinage en fonction de la vitesse d'enfoncement de la pédale de frein. Il surmultiplie la pression de freinage à la place du conducteur et permet d'atteindre presque instantanément la pression de freinage maximale,
    • l'ABS (Anti Bloquage System) : l'ABS décèle le moment où une ou plusieurs roues s'apprêtent à se bloquer et relâche instantanément et légèrement la pression hydraulique sur le frein à disque concerné. Le point de blocage de la roue est évité. Le conducteur peut alors diriger son véhicule pendant le freinage et évite une glissade au freinage. Attention, l'ABS ne réduit pas les distances de freinage ! Il peut même les rallonger dans certaines conditions (verglas, neige, route gravillonnée etc.).

    Les aides au freinage sont très précieuses pour le conducteur. Attention toutefois aux excès de confiance. Elles ne doivent servir qu'en situation d'urgence !

  • Les systèmes d'assistance à la conduite

    On distingue deux systèmes principaux :

    • l'ASR (Anti Slip Regulation) ou antipatinage : ce dispositif relié au système de freinage antiblocage empêche le patinage des roues motrices à l'accélération. L'ASR agit sur le système de freinage antiblocage lorsqu'une seule roue patine, ou sur la gestion moteur lorsque les deux roues patinent,
    • l'ESP (Electronic Stability Program) : ce programme permet de corriger la trajectoire en agissant sur le système de freinage et l'injection d'essence au moteur. Des capteurs vérifient que la vitesse des roues avant est compatible avec celle des roues arrière et comparent la direction voulue par le conducteur (volant) avec celle du véhicule (capteur de roue). Si une situation anormale est identifiée, l'ESP corrige la trajectoire par une action ciblée sur l'injection et sur le freinage.
  • Les détecteurs de sous-gonflage de pneumatiques

    Le système de surveillance automatique de la pression des pneus fonctionne avec des capteurs situés dans les jantes, sur les valves. Les valeurs mesurées sont retransmises à l'afficheur du tableau de bord. Les changements résultant par exemple de variations de température, sont pris en compte automatiquement. Si les valeurs mesurées s'écartent des valeurs de consigne, un signal optique ou acoustique est émis.

  • L'AFIL ou Alerte de franchissement involontaire de ligne

    Ce dispositif alerte le conducteur d'un franchissement involontaire du marquage longitudinal au sol. Sur autoroute ou voie rapide, en cas de modification de la trajectoire non signalée par un clignotant, les capteurs de l'AFIL alertent le conducteur de la dérive par le déclenchement de vibreurs implantés à gauche et à droite dans le siège conducteur. Ces vibreurs indiquent le sens de la dérive et permettent alors au conducteur de rétablir sa trajectoire.

  • Les systèmes d'aide à la vision

    Les phares au xénon émettent deux fois plus de puissance lumineuse. En position code, la portée d'éclairage gagne ainsi 40 mètres en moyenne et la largeur de la zone éclairée est doublée. Un réglage automatique de la hauteur des phares évite l'éblouissement. De plus, la couleur de l'éclairage est proche de celle du jour ; il y a donc moins de fatigue pour les yeux.

    Les phares directionnels commencent à faire leur apparition sur certains modèles. Pilotés par un système d'asservissement électronique, ils assurent un éclairage optimal en courbe. Dès que le conducteur aborde un virage, des capteurs analysent le braquage des roues via la position du volant. Pour éclairer la chaussée de manière optimale, les projecteurs peuvent pivoter horizontalement suivant un angle de plus ou moins 8° à 15° (en fonction des marques et modèles).

    Ces aides à la conduite ne doivent pas vous faire oublier que votre véhicule reste soumis aux lois de la physique. Ces systèmes peuvent vous permettre, dans les limites du raisonnable, de corriger des erreurs de

    conduite mineures et d'empêcher qu'elles ne dégénèrent en situation d'accident. Rien ne remplace la vigilance et un comportement adapté ! Gare aux excès de confiance !

Dossier – La sécurité des enfants en voiture

Dossier – La sécurité des enfants en voiture

«  Ce n’est pas la peine de l’attacher, nous n’allons pas loin et je le tiens dans mes bras » ou encore « il n’aime pas la contrainte de la ceinture et de toute façon, il est derrière le siège et il ne risque rien… ». Pourtant les accidents de voiture sont la deuxième cause de mortalité des enfants de moins de 14 ans. Centaure fait le point sur la sécurité des enfants en voiture et les systèmes de retenue disponibles pour les protéger.

  • Les risques

    40 % des accidents mortels chez l'enfant passager surviennent lors de trajets inférieurs à 3 km. Ce qui implique d'attacher systématiquement son enfant en voiture même pour des petits trajets avec un système adapté à sa corpulence et à son âge.

    Lors d'un choc à 50 km/h, un enfant de 30 kg projeté en avant pèsera, avec l'énergie cinétique développée, aux alentours de 500 kg. Il sera alors impossible de le retenir avec les bras et il se transformera en projectile mortel pour la personne assise devant...

  • La réglementation

    Inutile de rappeler que le port de la ceinture est obligatoire pour le conducteur et tous les passagers. Cependant depuis le 1er janvier 2008, chaque passager doit occuper, seul, une place équipée d'une ceinture de sécurité. Cette mesure est essentielle pour la sécurité des enfants qui ne peuvent désormais plus partager une même place. Si le nombre de personnes est supérieur au nombre de places dont est équipé votre véhicule, vous devrez soit utiliser deux véhicules soit en utiliser un de capacité supérieure.

    Le conducteur et les passagers adultes qui ne portent pas leur ceinture de sécurité s'exposent à une amende forfaitaire de quatrième classe d'un montant de 135 euros. Le conducteur non-attaché encourt, quant à lui, un retrait de 3 points du permis de conduire.

    Le conducteur est aussi responsable de ses passagers mineurs. En cas de défaillance du système de retenue, le conducteur est passible d'une amende de 135 euros pour chaque jeune non attaché ou attaché de façon incorrecte.

  • À chaque âge son siège…

    Il convient d'adapter le dispositif de retenue à l'âge et à la corpulence de chaque enfant. Un siège enfant peut être homologué pour plusieurs groupes. Toutefois, il faut veiller à ce qu'il porte la mention CE sur l'étiquette pour s'assurer de sa conformité.

  • À chaque âge son système de retenue propre

    Groupe 0 - de la naissance à 10 kg : le siège dos à la route, l'enfant peut alors être placé à l'avant comme à l'arrière. Il suffit juste de le fixer avec la ceinture de sécurité.

    Le lit nacelle : il se positionne parallèlement au dossier de la banquette arrière et se fixe par les sangles aux points d'ancrage des ceintures de sécurité.

    Groupe 0+ - de la naissance à 13 kg : cette catégorie de siège permet de transporter votre enfant dos à la route. Cette position permet d'éviter les blessures des vertèbres cervicales en cas de choc frontal. Il s'installe dans les mêmes conditions que le siège du groupe 0.

    Groupe 1 - de 9 à 18 kg : il s'agit généralement de sièges baquets dotés de harnais et parfois d'une tablette de protection. L'enfant est installé face à la route.

    Groupe 2 - 15 à 25 kg et groupe 3 - 22 à 36 kg : pour que l'enfant soit à son aise, il est nécessaire de l'installer sur un siège rehausseur qui l'accompagnera jusqu'à ce qu'il atteigne 135 cm soit 10 ans environ.

    Notons que la nouvelle norme R129 ou Isize qui classe les sièges selon la taille de l'enfant allonge la durée obligatoire d'installation dos à la route jusqu'à 15 mois et 80 cm minimum. 

  • Les bons réflexes

    Si le siège est placé à l'avant, dos à la route, pensez à déconnecter l'airbag. Ce dernier en cas d'accident pourrait causer des blessures mortelles à l'enfant.

Dans un souci de qualité de l’ensemble des formations, les centres Centaure bénéficient de la double formation NF 214 et Qualiopi